Chute brutale et massive pour le secteur aérien
Les entreprises du secteur du transport aérien ont vécu une année terrible en raison de la crise sanitaire. En 2019, 4,5 milliards de passagers ont été transportés par les compagnies aériennes, sur les lignes intérieures comme à l'international. L'an dernier, ce nombre a atteint 1,8 milliard de passagers seulement ! C'est 60 % de moins d'une année sur l'autre soit le même niveau que 2003, rappelle l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale). Un coup très dur pour l'industrie qui remet en question sa viabilité financière et « menace des millions d'emplois dans le monde », craint l'organisation.
Dans le détail, l'OACi rapporte que la chute des voyageurs sur les lignes intérieures s'est établie à 50 %. Sur les vols internationaux, la baisse est encore plus brutale : -74 %, ce qui représente 1,4 milliard de passagers en moins par rapport à 2019. Le bilan annuel est tout de même mieux orienté qu'en avril où le recul du nombre de passagers avait été de 92 % d'une année sur l'autre. Le trafic aérien de voyageurs a ensuite rebondi durant l'été, mais dès le mois de septembre, la fréquentation a montré de nouveaux signes de faiblesse en raison de la montée des cas de contamination.
Dans le détail, l'OACi rapporte que la chute des voyageurs sur les lignes intérieures s'est établie à 50 %. Sur les vols internationaux, la baisse est encore plus brutale : -74 %, ce qui représente 1,4 milliard de passagers en moins par rapport à 2019. Le bilan annuel est tout de même mieux orienté qu'en avril où le recul du nombre de passagers avait été de 92 % d'une année sur l'autre. Le trafic aérien de voyageurs a ensuite rebondi durant l'été, mais dès le mois de septembre, la fréquentation a montré de nouveaux signes de faiblesse en raison de la montée des cas de contamination.
370 milliards de pertes pour les compagnies aériennes
Selon les calculs de l'OACI, les pertes cumulées subies par les compagnies aériennes se montent à 370 milliards de dollars américains. Il faut y ajouter le manque à gagner des aéroports (115 milliards) et des fournisseurs de services de navigation aérienne (13 milliards). Dans ces conditions, on comprend pourquoi l'agence spécialisée des Nations-Unies craint pour l'avenir du secteur. D'ailleurs, le début de l'année 2021 ne devrait guère être meilleur en raison des mesures de restriction des déplacements.
L'espoir réside dans les vaccins qui permettront de retrouver une vie un peu plus normale dans les prochains mois. Par ailleurs, les entreprises du secteur sont soutenues à bout de bras par les gouvernements, ce qui leur permet de traverser la tempête avec moins de difficultés. L'OACI relève également que les vols intérieurs en Russie et en Chine ont repris à des niveaux d'avant la crise. Signe d'une amélioration possible pour le reste du monde.
L'espoir réside dans les vaccins qui permettront de retrouver une vie un peu plus normale dans les prochains mois. Par ailleurs, les entreprises du secteur sont soutenues à bout de bras par les gouvernements, ce qui leur permet de traverser la tempête avec moins de difficultés. L'OACI relève également que les vols intérieurs en Russie et en Chine ont repris à des niveaux d'avant la crise. Signe d'une amélioration possible pour le reste du monde.